Vendredi 13, Ô chance… ou désespoir ?
Porte-bonheur ou porte-malheur ?
Le mythe du vendredi 13 court depuis des siècles et les croyances populaires
qui vont avec, aussi. Cartésiens, cartésiennes, examinons toutes ces superstitions
de plus près et tentons de nous faire un avis.
Fin de cavale pour vendredi 13.
Pour certains, le vendredi 13 est
synonyme d'événements malheureux et de catastrophes inexpliquées. Et pour
d'autres, cette date est au contraire associée à la chance. Aujourd’hui, plus qu’un autre jour, 8 millions* de superstitieux ont
décidé de tenter leur chance. Mais quelle mouche a bien pu les piquer ?
D’où tiennent-ils cette idée ? Le nombre 13 était
vu comme un signe de chance chez les Egyptiens ou chez les Chinois de Hong
Kong qui considèrent encore aujourd'hui que Treize rime avec deux mots qui, ensemble, signifient sûr de vivre et destiné à
prospérer. Selon l’historienne
Elisabeth Belmas, la malchance du chiffre 13 renvoie
principalement à la Cène, le dernier repas du Christ alors que Judas vient de
le trahir, aux légendes nordiques ou encore à la date du 13
octobre 1307, où le roi de France, Philippe IV le Bel, ordonna l'arrestation de
tous les chevaliers de l'ordre du Temple. Finalement, les croyances anciennes
associaient tantôt le 13 à la malchance, tantôt à la chance.
Au cœur
des superstitions depuis des siècles et des siècles
Il ne faut
jamais être 13 à table, les hôtels n'ont jamais de chambre 13, et rares sont
les personnes qui revendiquent le 13 comme leur chiffre porte-bonheur… Bref, les croyances entourant le chiffre 13 se ramassent à la pelle. Pourtant,
rien ne prouve, scientifiquement parlant, que ce chiffre soit maléfique et le cartésien, qui sommeille en vous, vous incite plutôt à penser
que le vendredi 13 est un jour tout à fait ordinaire. Pourtant historiquement, c’est tout le contraire : le
vendredi est un jour particulier. L'antiquité gréco-latine le vouait à Vénus, déesse de l'amour, alors que le christianisme en fit un jour néfaste : celui
de la mort du christ. Chance, malchance, faste, néfaste...Comment choisir ? «Jouer un vendredi 13, explique Dominique Desjeux, professeur
d'anthropologie sociale à l'université Paris Descartes, est une pratique qui s'inscrit dans un mécanisme anthropologique
ancien, celui de la transmutation du néfaste en faste grâce à des rites
d'inversion ». En bref, jouer un vendredi 13 est une sorte de rite qui
a pour but de renverser le négatif en positif.
Et c'est donc là qu'on intervient ! Et si nous aussi, on faisait juste le choix de se rebeller contre la malchance et de lutter contre le néfaste ? Pour une fois, ça vaut peut-être le coup de croire en ses chances non ? L'année 2012 comporte trois vendredis 13, alors rassurez-vous, ça nous laisse le temps d’y réfléchir d’ici le 13 juillet prochain*...
Et c'est donc là qu'on intervient ! Et si nous aussi, on faisait juste le choix de se rebeller contre la malchance et de lutter contre le néfaste ? Pour une fois, ça vaut peut-être le coup de croire en ses chances non ? L'année 2012 comporte trois vendredis 13, alors rassurez-vous, ça nous laisse le temps d’y réfléchir d’ici le 13 juillet prochain*...
*Nombre de joueurs recensés par la Française des Jeux en ce vendredi 13 avril
*Prochain
vendredi 13 à venir.. A vos calendriers !
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